Le plan e-santé 2019-2021: Les détails

Le Spécialiste a pu prendre connaissance de la note de travail détaillant le nouveau Plan e-santé : Patients chroniques, prescription électronique pour des prestations non-médicamenteuses, E-attest pour dentistes et kinés, gestion intégrée de la médication, la CIM prépare un plan d’action et souhaite l’accroissement de l’excellence opérationnelle de l’instrument e-Santé

Le 26 mars dernier, ils étaient tous réunis autour de la table. Les différents ministres de la santé (De Block, Vandeurzen, Demotte, Greoli, Vanhengel, Gosuin, Jodogne) se penchaient sur l’actuel plan e-Santé qui s’achève après 2018. NumeriKare, a pu prendre connaissance de la note de travail.

Ils ne pouvaient en rester là. La CIM, la conférence interministérielle de santé publique, a donc décidé de préparer un nouveau plan d’action 2019-2021. Outre la continuité de projets actuels, elle souhaite pousser encore un peu plus l’instrument e-Santé. Aujourd’hui, les ministres concernés ont fait le constat que 75% des objectifs initiaux étaient réalisés, même si une approche coordonnée des initiatives en matière d’e-Santé reste nécessaire.

Planning

Le groupe de travail inter-cabinets (GTI) e-Santé prépare donc d’ici fin 2018 un nouveau plan d’action pour une période de 3 ans (2019-2021). Ce plan d’action 3.0 doit avant tout assurer la continuité des actions entreprises. La note de travail précise que «l’objectif est de consolider les actions actuelles et leur ancrage dans le contexte actuel (communautaire, national, international) au profit de soins de meilleure qualité pour le patient».

Ce plan entend suivre un timing précis: avril-mai 2018, discussion au sein du GTI e-Santé; septembre-octobre 2018, la proposition finale est soumise à la CIM Santé publique; novembre-décembre 2018, information vers l’ensemble des acteurs concernés: coupoles, organisations professionnelles, organes de concertation, HUB’s, coffres forts, firmes de soft…

Les patients chroniques

Les responsables du plan veulent un élargissement de concepts existants vers d’autres groupes-cibles ou d’autres champs d’application: eAttest pour dentistes et kinés, mediprima pour kinés, prescription électronique pour des prestations non-médicamenteuses… Dans la note, il est prévu «une prolongation de projets en cours avec une attention particulière pour l’utilisation concrète dans la pratique (initiatives spécifiques en faveur des patients chroniques…), par exemple: échange de données de façon multidisciplinaire, gestion intégrée de la médication…»

Le document de travail prévoit qu’une analyse va aussi être menée pour l’élaboration d’un encadrement et d’un modèle de gestion pour l’utilisation des systèmes existants développés par les autorités publiques (et/ou le secteur privé), y compris pour le ‘mobile health’. La note précise qu’ «un focus sur l’‘operational excellence’ sera fait au travers d’un soutien à l’utilisation: rapport sur l’utilisation (KPI’s, etc.), amélioration des possibilités de tests, monitoring e-Health…»

Enfin, à la lecture du document, on comprend qu’il est prévu un démarrage de nouveaux projets, sans oublier l’accompagnement de projets en cours et l’interruption de projets non pertinents. Reste à savoir ceux qui aujourd’hui sont jugés le moins pertinent…

 

source: Lespecialiste.be

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